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Le voyage forme la jeunesse, nous disait les anciens, certains tentent de vérifier l'adage, et le projet du Nichifutsu Cycling Club tente depuis 10 ans d'apporter un élément de réponse à ses curieux cyclistes-trotteurs.


Créé en 2006, ce club mêlant français et japonais au sein d'une même entité, tente depuis 10 ans de former des jeunes japonais aux côtés de français pour progresser et découvrir le cyclisme à l'occidental. Pour fêter ses 10 ans, la structure a passé un cap, en intégrant le monde très fermé des professionnel en entrant en troisième division. 5 japonais, 5 français et un érythréen pour leader, second de la Tropicale Amissa Bongo en début de saison, pour effectif, un programme très international avec le voyage et la découverte comme maître mot pour progresser. Avec Tom Bossis, au milieu de la troupe, seul coureur à parler et pratiquer le français et le japonais, puisqu'il vit depuis deux années au pays du soleil levant après avoir découvert le cyclisme international lors d'une aventure en Roumanie dans l'équipe de Tusnad Cycling Team après être passé par Chambéry Cyclisme Formation.
 


Ce week-end, l'équipe avait rendez-vous en Bretagne pour un week-end de Coupe de France, GP de Plumelec samedi et Boucles de l'Aulen dimanche.

L'occasion pour l'équipe de se montrer en France, et aux coureurs de découvrir un niveau dont ils ont peu l'habitude. Samedi matin on découvre l'équipe, pas de bus aux vitres teintées, mais un mini-bus avec une voiture prêtée par le comité d'Indre et Loire en attendant les véhicules de leur sponsor Subaru. On discute avec Damien Garcia, un habitué des interviews de DMC, on évoque le début de saison, l'ambiance dans l'équipe et les voyages.
Puis nous rencontrons le directeur sportif, Florent Horeau, véritable globe-trotteur, après avoir dirigé Tusnad Cycling Team (Roumanie) en 2015 et Bike-Aid en 2016, le voici débarqué au Japon. Rendez-vous pris pour le lendemain matin à Chateaulin, pour suivre la course en direct de leur véhicule.

13H, c'est parti pour les Boucles de l'Aulne, on embarque dans le véhicule de Florent, pas d’oreillettes pour ses coureurs, le briefing d'avant-course et voilà les coureurs parti pour un circuit difficile avec l'ascension du Menez Quelerc'h. La mixité culturelle se retrouve au delà du vélo puisque nous retrouvons un mécanicien japonnais à l'arrière, tout se passera en anglais, et celui-ci sera mis à rude épreuve sur les routes grasses du Finistère, front-wheel (roue avant) et back-wheel (roue arrière) se succéderont dans la voiture. Et pour la partie ravitaillement, c'est en famille que cela se passe avec le père de Florian Hudry, venu de Savoie pour voir son fils courir (enfin) en France.

 

Pas de résultats probants pour des coureurs encore en apprentissage ou en reprise lors de ce week-end mais la forme arrive et l'équipe se retrouvera sur les routes des Boucles de la Mayenne avant d’enchaîner sur la Ronde de l'Oise avant les championnats de France et du Japon et d'ici là, les petits gars en bleu et noir devraient faire parler d'eux !

Kévin Le Guelvoud

Olivia Nieto

Interpro Cycling Academy, soleil levant en France

 

Des japonais en France, des français au Japon, tel est le challenge de cette équipe qui forme des japonais au cyclisme européen tout en permettant la diversité culturelle pour pousser tout le monde vers le haut.

 

Partons à la découverte de cette équipe qui pourrait être considérée comma la 11ème formation française.

Julien Amadori et Damien Garcia, deux français de l'équipe

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