

Bonjour Jean-Marie,
Pour cette nouvelle édition des Plages Vendéennes, ce n’est plus sur le vélo que l’on te retrouve, mais bel et bien en tant que Directeur Sportif. As-tu un peu d’appréhension avant d’entamer cette saison avec un nouveau poste ?
Bonjour ! Effectivement, j'entame une nouvelle saison mais avec une autre vision. Comme les coureurs, nous sommes impatients avec Guillaume Garnier de retrouver les courses de début de saison. Nous sommes des passionnés, on vit comme le groupe à 100%. Cependant, pour ma part, à l’inverse de Guillaume Garnier, je suis bénévole et non salarié. Par conséquent, je prend sur mes congés ou mon temps libre pour me rendre en stage avec l’équipe ou sur les courses.
Comment s’est déroulé l’hiver de votre formation DN2 du POCCL ?
Nous sommes très satisfait cette année, nous avons un groupe restreint mais avec aucun blessé, ce qui est très positifs. De plus, nous avons innové avec un stage d'une semaine dans le sud. C'est une nouveauté pour le club, un investissement dont les dirigeants de notre club ont approuvé avec un réel enthousiasme. Généralement, nous étions dans le coup fin mars et grâce à ce stage, nous espérons gagner entre 2 semaines et 3 semaines sur la condition physique des coureurs. De plus, au vu des conditions météorologique présentes dans l'ouest durant tout l'hiver, c'est une très bonne chose et nous remercions M.Rideau pour son aide.
L’équipe 2018 fait quasi peau neuve, chaque coureurs a pu y trouver sa place ?
Tout à fait, avec Guillaume, on a souhaité créer un groupe dès le mois de novembre avec un premier stage chez les sapeur-pompiers de Rezé. Nous avons enchainé avec un second stage puis notre semaine de préparation dans le sud où les coureurs étaient en réel autonomie (alimentation, ménage...) dans des mobil-home. Nous avons maximisé la vie en groupe.
Demain, c’est la première étape aux Essarts. Quelles vont-êtres les consignes pour le POCCL ?
Nous avons pas de pression particulière venant de notre sponsor principal, M.Jonchère de E.Leclerc d'Olonne-sur-Mer. L'objectif sur ces plages est d'apprendre aux coureurs de rouler ensemble, grouper et de trouver les automatismes dans le peloton ou à l'approche d'un sprint. Nous souhaitons également prendre part à quelques échappées.
Forcément, la formation Vendée U fait figure de favorite, quel pourrait-être le plan pour contre-carré la formation Vendéenne ?
Très bonne question! Pour être honnête, ce n'est pas et ce sera jamais notre objectif. Nous sommes en DN2 et eux en DN1, voir la meilleure DN1 de France. Par contre, si certaines équipes souhaitent s'imposer chez eux, elles vont devoir leur laisser le poids de la course après leur démonstration du week-end dernier. Attention, laisser le poids de la course mais pas tout le temps...
Tout Vendéen qui connait le parcours, sait qu’un coup de bordure pourrait se faire en haut de la salette. De votre côté, c’est une crainte ?
C'est annoncé, ça sera l'endroit critique du circuit. Cela risque de casser en haut mais la bagarre se fera entre les Essarts et le sanctuaire avec un objectif principal, le placement. Il est primordial avec cette route étroite où les coureurs peuvent seulement évoluer à deux de fronts.
Si tu devais donner un favoris pour cette étape ?
C'est compliqué de donner un favoris sans connaître la préparation des coureurs mais il y a surtout des gros collectifs à suivre comme Sojasun-Espoirs, Côte d'Armor-Véranda Rideau sans oublier encore une fois, le Vendée U !
Merci et bonne étape !
Jean-Marie Gouret, et le POCCL, sans pression !
Passé de coureurs à Directeur Sportif bénévole au durant l'inter-saison, Jean-Marie Gouret découvrira cette semaine, ses premiers moments en tant que Directeur Sportif.
Ce samedi, son équipe du POCCL, disputera quant à elle sa première course de la saison, mieux préparée et sans pression particulière.

Florian Bonnaudet
Marie d'Olonne Sur Mer
