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Samedi 23 décembre, Sint Niklaas (Saint-Nicolas), nous voilà débarqué dans la fureur des cyclos-cross belges. 12 jours, 7 cyclo-cross, quelques kilos de frites et quelques litres de bières nous attendent.
 

Sint Niklaas, fait parti du Soudal Classic, l'un des plus petits challenges belges, mais le plateau et le public n'a rien a envié aux plus grandes épreuves. Un circuit très sablonneux, relativement plat mais physique est proposé. Van Aert s'imposera en l'absence de Van Der Poel. Les français quant à eux se battront loin des leaders belges et peuvent déjà mesurer la technicité des locaux.

Kévin Le Guelvoud

DMC

La Belgique, coeur du cyclo-cross

 

Des prairies, des bois, des vélos, de la boue, des fricadelles, des frites, des gens, de la bière, beaucoup de gens, encore quelques vélos, encore un peu de bières, on est bien en Belgique pas de doute.

Le lendemain place à Balegem, un petit cyclo-cross pour la Belgique, mais un public digne d'une grosse épreuve régionale en France voir d'une Coupe de France, sur un circuit très physique.

Pas de Noël en Belgique, c'est parti pour la reconnaissance du circuit d'Heusden-Zolder, Coupe du Monde, se déroulant le lendemain, sur un circuit quasiment identique aux championnats du Monde 2016. Un tracé mêlant tout les ingrédients belge, du sable, des virages et descentes techniques, des butes physique, des escaliers raides et une longue ligne droite finale sur le circuit automobile.

Le circuit sablonneux de Sint Niklaas

Le tracé d'Heusden-Zolder

Ambiance à Zolder

En Belgique, une chose est sûre, la terre est sablonneuse, les gens aiment le vélo, la bière et la fête !

On continue la route, direction la frontière hollandaise, dans le petit village de Loenhout, qui est pour moi le plus beau circuit sur lequel j'ai pu rouler. Des whoops, des passerelles, des planches basses (vraiment une bonne chose pour le spectacle, une chose qu'on a du mal à comprendre en France avec les planches de 40cm voir plus....), des fossés et une ambiance de folie. Une véritable boîte de nuit est installé au milieu du circuit, entre chaque course et à la fin de la journée, tout le monde se retrouve dans cet énorme barnum pour chanter, danser et boire de la bière, une véritable folie belge !

Ambiance à Loenhout

Ensuite place au Brico-Cross à Bredene, sur un circuit composé quasi uniquement de prairies, avec de belles bosses et un terrain très glissant, la station KARCHER, présente sur chaque cyclo-cross belge (dans le poste pour les mécaniciens), fonctionnent à plein régime, sur ce terrain très humide en bord de mer. Van Der Poel victime d'une chute et d'un problème mécanique laisse filer la victoire à Van Aert après deux belles victoires.

Ambiance à Bredene avec la fameuse Cleaning Station de Karcher

On enchaîne sur le cyclo-cross de Diegem, une ambiance particulière puisque le cross se dispute en nocturne avec de nombreuses parties routières, digne d'un critérium, de nombreuses relances, de belles bosses et comme sur le DVV Trophee de Loenhout, les Superprestige sont de véritables fêtes avec une énorme tente d'ambiance où la fête se prolonge durant 3 heures à l'issue du cyclo-cross.

Ambiance à Diegem

On fini le voyage par le DVV de Baal, sur le superbe site de Sven Nys, un endroit reservé au vélo tout terrain, piste de BMX, circuits de VTT, tracé de cyclo-cross fixé à l'année, un pierrier, de quoi se perfectionner au DH, une sorte de musées au centre, un lieu unique en Europe très certainement, sur un circuit extrêmement physique et boueux, les coureurs avaient ainsi une belle ocassion de se tester à quelques jours des championnats nationaux.

Ambiance à Loenhout

La Belgique est vraiment le cœur du cyclo-cross, une ambiance de folie, la bonne humeur au rendez-vous, des circuits uniques, sans avoir forcément de grosses difficultés, les belges savent innovés avec de belles passerelles, des woops très réguliers, des fossés ou encore des pneus intégrés au parcours (grâce à un sponsor), la remise en question se doit d'être permanente dans les parcours pour proposer aux spectateurs de belles courses et de beaux duels. Les coureurs sont rois et très respectés en terre flamande, très accessible aussi, un autre monde, dont la France aurait tout a gagné à s'en inspirer pour gagner du public.

Que ce soit au niveau des circuits ou des tentes d'ambiances (il faut savoir qu'en Belgique, l'entrée se situe entre 10 et 15€ pour chaque épreuve et les gens consomment ensuite près de 50€ sur le site), la France a tout à regarder chez nos voisins pour gagner du public, attirer les médias, faire rentre le vélo attrayant avec ce format court et spectaculaire. Bref, nous avons bien deux décennies de retard...

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