



Florian Bonnaudet
Magali Mellier
Stefan Bennett, au GSC Blagnac !
Il en a conscience, le Grand Prix de Guichen remporté en Juin dernier, lui a permis de déclencher ce déclic, et d'inspirer une certaine confiance. Après 3 années au POCCL, Stefan Bennett, rejoindra en 2017, le GSC Blagnac 31 !
Il s'est ainsi exprimé sur les éléments clés de sa réussite sportive, et ce qui l'entoure.
Bonjour Stefan,
- L’annonce à été officialisée hier, c’est donc désormais fait, tu porteras les couleurs du GSC Blagnac en 2017. Qu’est ce qui t’as porté vers cette équipe ?
C'est bon, c'est officiel je porterai le maillot bleu marine, blanc et rouge de Blagnac.
Mon choix s’est porté pour cette équipe, car elle me correspond bien, le calendrier me tente beaucoup, avec des courses peut-être un peu plus montagneuses ! Je vais pouvoir me tester et voir ce que je vaux dans les cols. La seconde raison c’est ma copine, qui effectue ses études sur Toulouse, donc cela à aussi conforté mon choix pour ce club.
- Avais-tu d'autres contacts ?
J’avais d’autres contacts, mais mon intérêt s’est tout de suite tourné vers Blagnac.
- Ta saison 2017 a été très régulière, il y a t-il eu un déclic cette année, qui t’as permis d’être à ce niveau ?
Un déclic, je ne sais pas…On m’a peut-être simplement fait prendre conscience de ce dont j’étais capable de faire en course. Floréal, mon entraineur, m’a ouvert les yeux surtout. En m’interrogeant tous les jours sûr ce que je ressent, sur le ‘’ pourquoi '' j’ai perdu telle course, pourquoi je n’ai pas fait ceci ou cela, il m’a simplement permis d’avoir une prise de conscience sur ma façon de courir, sur mes efforts, sur ce que je pensais pouvoir faire en comparaison avec ce que je dois réellement pouvoir faire. Je pense avoir une marge progression devant moi, on verra l’année prochaine maintenant.


Ma victoire aussi début juin, avant le championnat de France amateurs, m’a fait le plus grand bien. Par la suite, j’ai ainsi eu un gain de confiance en moi et je pense que cela s’est vu sur les courses suivantes. Après…Sans doute que la charge d’entrainement a aussi portée ces fruits, et le fait que je récupère assez rapidement des heures de selle m’a, je pense, amené à faire ces résultats.
Le travail et les sacrifices payent toujours un jour. Sans oublié la bonne ambiance dans l’équipe, et la relation avec mes coéquipiers ! Ça aide beaucoup lorsqu’on se sent bien au sein d’un groupe.
- Tu va donc déménager, quitter la Vendée (La Roche Sur Yon), pour rejoindre Toulouse ! Une région plus montagneuse, qui te conviens ?
Maintenant tout le monde est au courant que j’habitais à La Roche sur Yon...Le déménagement est déjà fait, puisque ma copine a déjà commencé son année à la Fac…Je suis à 1h des Pyrénées, c’est génial ! En regardant mon profil oui ça devrait me convenir, après on verra, je n'ai jamais fait de course avec des cols, seulement l’étape du Tour, et le Tour d’Auvergne avec le célèbre Pas de Pérol.
J’apprécie quand ça grimpe, et quand c’est dur donc je pense que ca va beaucoup me plaire de pouvoir m’entraîner dans la montagne et les cols, j’adore les paysages et la découverte de nouvelles routes. Je vais en apprendre beaucoup sur moi ! On avait quand même la mer en Vendée...Nostalgie (déjà ..) et surtout du monde pour s’entrainer autour de la Roche Sur Yon. Je vais devoir recruter des collègues d’entrainement pour me faire visiter la région.
- Et en 2017, avec le GSC Blagnac, tu risques de courir en Espagne, ton programme a déjà été évoqué ? Quels seront tes objectifs pour ce nouveau départ ?
Le programme, j’en ai eu un vaste aperçu. Honnêtement, je me suis encore rien fixé, la saison n’est pas encore terminée...et il faut en discuter aussi avec l’entraîneur, le DS... mais j’ai quelques grosses motivations, d’attirances et d’envies pour certaines courses forcement.
Les courses en Espagne, j’ai hâte. Le niveau y est très élevé selon les dires de certains. J’ai surtout hâte de montrer de quoi je suis capable, parce que peu importe le calendrier il faudra performer personnellement et surtout avec Blagnac.
Merci Stefan, et bonne route....
- Avec pour base le basket, comment en-es tu arrivé au cyclisme sur route ?
Quand j’ai débuté le vélo c’était un été entre deux saisons de Basket pour changer, pour m’occuper…Et puis j’ai gagné lors de ma 3ème course ! Certes avec un niveau pas très élevé, mais après 2 semaines de vélo, c’était plutôt cool !
Suite à cela, j’ai pris ma 1ère licence et à la fin de cette 1ere année, je suis monter directement en 1ère catégorie. J’ai aussi pratiqué l’école de vélo tout petit mais j’ai rapidement arrêté, car je prenais peu de goût aux sprints de 200 mètres, ni aux jeux de quilles. Je me rappelle aussi que je gagnais toujours lorsqu’on devait faire du sûr place sur la piste de Senlis, car j’arrivais toujours le 1er au bout de la ligne droite...ahah.
- En 2016 tu nous disais avoir changé ta façon de t’entraîner, et que tu espérais que cela porte ces fruits ! Tu accède donc à la DN1, tu va t’entrainer sur les mêmes bases ?
Les bases, c’est mon entraîneur Floréal, donc oui je vais continuer à m’entraîner avec cette base là …La relation est parfaite et j’en apprends beaucoup auprès de lui. Ensuite au niveau de l’entrainement en lui-même et du contenu, on va évoluer forcement mais je vais repartir à peu près sur les mêmes choses que l’hiver dernier.
- Et pourtant, il y a quelques années… tu avais débuté en Ufolep, puis en pass’cyclisme ! Accéder à la DN1, tu y aurais pensé un jour ?
Je faisais vraiment du vélo pour le plaisir, je suis monté en 1ère catégorie après 1 saison de vélo seulement, et directement j’ai gouté aux courses en Elite National et donc, aux courses de 4h. Et… Je me suis pris au jeu ! L’entrainement, bien se nourrir, bien dormir, avoir une vie quotidienne régulière et organisée, c’est faire de gros sacrifices.
J’ai toujours pensé que pour avoir quelque chose, il faut le mérité. Tout reste à faire maintenant. Il faut montrer aux personnes qui ont confiance en vous de près ou de loin, qu’ils ont eu raison. Je suis impatient de me mettre au travail cet hiver après une bonne coupure.
Puis, la raison principale… C’est Mon papa ! Il pratique le cyclisme depuis toujours, parfois je sortais avec son groupe de cyclo-sportifs le dimanche matin, je rentrais rincé, il me battait même sur les pancartes. Les sorties étaient beaucoup plus longue, et j’appréciais d’avantage. Tout petit, je me souviendrai toujours lorsque je sortais avec mon père faire une ballade, il me disait toujours : « Tu dois être plus proches de la roue du vélo qui te devance, encore plus proche, tu es trop loin... (en Anglais bien sur )» et maintenant je suis rendu a faire 150kms de course tous les weekend.
Je lui répétais aussi que jamais je voulais avoir le même bronzage que lui, c’est raté… Quand je passe voir mes parents, j’ai toujours ma maman qui me suit et qui m’encourage et mon père qui me demande pourquoi je n’ai pas gagné, et qu’elle est la raison de ma défaite. J’ai toujours eu un pied dedans de près ou de loin avec mon papa, les trophées dans le salon, les magasines et sa passion pour le vélo.
- Et pour cette fin de saison, où te retrouveras t-on ?
Pour les 3 dernières semaines, je serai tout d’abord au chrono des Achards ce week-end, avec l’objectif d’avoir une base d’amélioration pour progresser sur les chronos individuels.
Ensuite, Paris-Connerré, pour essayer de faire aussi bien que mon ami Romain Guyot l’année dernière, puis pour finir cette saison 2016, je serai sans doute au Trophée des Champions avec le Pays des Olonnes Cotes de Lumière et ma bande de pote en guise de récompense pour notre magnifique saison, où l'équipe a remporté le titre de Champion Régional Elite, mais également cette 5ème place au général de la coupe de France DN2.
