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Thibaut Ferasse, "L'Armée de terre et ses valeurs humaines"

 

Il a rejoint les rangs de l'Armée de Terre pour 2016 après une année 2015 qui avait pourtant mal débutée. Mais le jeune coureur nantais a su relever la tête.

DMC s'est entretenu avec Thibaut Ferasse.

Florian Bonnaudet

Mathilde L'Azou

- Te voila désormais dans l’équipe professionnelle de l’Armée de Terre, après une année 2015 que l’on peut qualifier de réussie, t’attendais-tu à cela ?

 

- L'année 2015 a été une bonne saison pour moi, j'ai pris beaucoup de plaisir en tout cas. J’ai fait de supers courses, que ce soit avec Nantes ou avec l'équipe de France.

Mon objectif était bien entendu de passer pro' en fin d’année. J'ai commencé la saison par des petits pépins de santé, puis j'ai su rester motivé et ressortir la tête de l'eau, notamment grâce au staff de Nantes qui m'a bien épaulé, je les remercie toujours.

 

- Cette entrée dans le monde des professionnels, et dans une équipe un peu différente des autres, a-t-elle changé quelque chose dans ta façon d’être, que ce soit dans les entraînements, dans la nutrition, etc ?

 

- C'est vrai que l'Armée n'est pas une équipe comme les autres, mais je m'y plais super bien pour l’instant. Ils mettent tout en oeuvre pour qu’on ne manque de rien, cela me change du monde amateur. A côté de cela, c'est une équipe avec de nombreuses valeurs humaines, où l'on peut bien discuter et progresser par la suite.

- L’Armée de Terre, ce n’est évidemment pas que du vélo, peux-tu nous en dire un peu plus sur cet aspect justement ?

 

- L'Armée a un double projet, je n’y avais jamais pensé avant d'être en contact avec l’équipe, puis je me suis dit que pour l’après-carrière, cela peut être intéressant. Mais j’avoue que si je peux faire une belle et longue carrière dans le vélo, j'aimerais autant.

 

- As-tu réussi a t’adapter a ce côté ''cadré‘' comme on le conçoit dans l’Armée ?

 

- Comme je le disais, l'Armée a des valeurs humaine et à côté de cela, c'est cadré, dans le sens où il y a une rigueur, mais on s'y fait rapidement. Cela nous aide a garder les pieds sur terre et c'est pas plus mal parfois. On est tous à valeur égale, c'est peut-être ceci qui fait que l’on a une équipe soudée cette année. 

Tu as fais ton entrée dimanche dernier au GP la Marseillaise, comment cela s’est passé pour toi ?

 

- Le GP s'est assez bien passé globalement, j'avais pour consigne de rester au chaud jusqu’à la bagarre, pour pouvoir épauler mes leaders ou si possible, aller sprinter.

 

Tout se passait pour le mieux, au pied de la route des crêtes, on savait que cela allait être le juge de paix de la journée, ainsi, toute l'équipe était très bien placée, mais au pied, nous sommes arrivés dans un carrefour et malheureusement nous avons pris le mauvais coté. On a perdu énormément de places dans le peloton et c'est dommage quand on voit que trois gars de l’équipe, dont moi, ne bascule pas pour 50 mètres, du groupe des meilleurs... Après ça, j'ai roulé, mais rien à faire, les costauds étaient déjà devant.

 

Bon, à côté de ce petit point négatif, j'ai été content de voir que j’étais dans le coup, même si je n'ai pas fait une énorme préparation. Du moins, je prépare le mois de mars et non le mois de février, mais je reste motivé comme jamais.

Mathilde L'Azou

- Même si cela était ta première course en tant que néo-pro, qu’est ce qui change selon toi, des courses amateurs ?

 

- Ça frotte assez bien, et ça roule très vite, comme tout le monde s'en doute (sourire). Mais à coté de ceci, ce sont des mecs expérimentés, donc tout devient plus compliqué.

 

- Quel est la suite de ton programme ?

 

- Je prendrai le départ du Trofeo Laigueglia (Italie) le 14 février, puis je serai au Tour du Haut-Var le 20 et 21 février. Ensuite, je disputerai les boucles Drôme-Ardèches le 27 et 28 février. 

 

Mon premier objectif se tiendra le deuxième week-end de mars, il s’agit de la Classic Loire-Atlantique qui est à la maison, j'aimerais beaucoup être aux avant-postes là-bas (sourire).

Interview décalée :

 

Tes autres passions :

 

- J'aime toujours autant passer du bon temps avec mes amis, c'est très important pour moi d'avoir une vie sociale, bien entendu je reste sérieux, eux moins, mais j'ai choisi (rires).

 

Ton film préféré ? 

 

- Django.

 

La marque de vélo que tu préfères ?

 

Mon vélo actuel est peut-être bien le velo de mes rêves, il a tout, il est beau et il est performant.

 

L'équipe qui te fait rêver ?

 

- L'équipe qui me fait rêver, c'est Etixx. J’aime le style, la structure et comme on dit ‘'ça envoie de l'air là-bas !''.

 

Ton idole ?

 

- Fabian Cancellara.

 

Ton plat préféré ?

 

- Je suis un grand gourmand, mon plat préféré c’est une bonne entrecôte avec des frites, un classique.

 

Lait d'amande ou lait de soja ?

 

- Lait d'amande.

 

La course que tu souhaiterais gagner ?

 

- J'aimerais gagner Liège-Bastogne-Liege, l'année derniere chez les espoirs, je suis dans le groupe qui jouait la gagne, mais à 6km de l’arrivée, nous nous sommes trompés de route, ce fût une grosse frustration ! Mais cette course me fait rêver.

 

Course par étapes ou classiques ?

 

- Les classiques m'attirent plus pour l’instant.

 

 

Merci à Thibaut Ferasse pour cette interview.

Gwen Garot

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